Télécharger en pdf LES AUTRES MOYENS POUR LIMITER LE RISQUE EN ADVENTICES
Ces moyens contribuent à prévenir le risque en adventices.
Certains sont encore au stade expérimental et d’autres relèvent du bon sens.


Eviter l’apport extérieur de semences d’adventice

Les semences d’adventices peuvent être transportées d’une parcelle à l’autre par les outils agricoles, le vent, ou encore les animaux.

Récupérer la menue paille
Autres moyen recuperer la menu paille La menue paille provient des cultures moissonnées comme le blé, l’orge, l’avoine, le colza… Elle est produite lors de la moisson et composée de glumes, glumelles, brindilles de paille, petits grains de la culture et graines d’adventices.
Avec un récupérateur, la menue paille est collectée en sortie de la moissonneuse batteuse dans une auge et répartie entre deux vis verticales qui transfèrent celle-ci dans une trémie montée à l’arrière de la machine. Une fois remplie, la trémie est vidée au bout du champ.
1 à 2 tonnes de menue paille peuvent être collectées par hectare avec la possibilité d’être valorisées par l’alimentation animale, sous forme de litière pour l’élevage, de biocombustible (balles, granulés ou briquettes), pour la méthanisation ou sous forme de matériaux de construction.
Les Etablissements THIERART ont développé un récupérateur de menue paille, selon le brevet de M. Alain Bon (déposé en 2006).
L’Allélopathie

L’allélopathie est définie comme l’interaction entre végétaux par l’intermédiaire de médiateurs chimiques libérés dans l’environnement par une plante, et affectant positivement ou négativement une autre plante de la même espèce ou d’une espèce différente. La libération peut avoir lieu alors que la plante productrice est vivante, c’est l’allélopathie directe par exemple par exsudation racinaire. Cela peut arriver au moment de la dégradation des résidus de la plante productrice après sa mort : c’est l’allélopathie indirecte.
Les résidus de certaines cultures ou de certains couverts végétaux peuvent ainsi émettre des composés allélopathiques faisant diminuer la densité d’adventices dans la culture suivante. Toutefois, ils peuvent également nuire à la culture qui sera implantée. Pour éviter ce problème, il est conseillé d’incorporer les résidus dans le sol p lusieurs semaines avant le semis. En effet, il a été montré que la toxicité des résidus de culture diminue fortement dans les premières semaines qui suivent leur incorporation.

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